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Valorisation - Entreprise
Publié le 6 juin 2018 | Mis à jour le 14 avril 2022
Géochimie - Une nouvelle façon de suivre l'évolution des cancers
Une équipe internationale dirigée par des géochimistes du LGL-TPE laboratoire de géologie de Lyon-Terre, Planète Environnement (CNRS, ENS Lyon, UCBL) et des oncologues de l'Inserm proposent une nouvelle approche pour suivre l'évolution des cancers.
Quand des géologues aident à lutter contre le cancer, "interdisciplinarité" n'est pas un vain mot. Des géochimistes du LGL-TPE et des oncologues de l'Inserm proposent une nouvelle manière de suivre l'évolution des cancers à partir d'outils développés en Sciences de la Terre : les rapports isotopiques du cuivre et du soufre. Leurs travaux viennent d'être publiés dans le prestigieux PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences, revue de l'Académie des sciences américaine) le 12 janvier 2015.
Les mesures effectuées dans l'équipe ont permis d'identifier que le cuivre (Cu) dans le sérum sanguin de patients atteints de certains type de cancer, est isotopiquement plus léger que chez les donneurs sains. A l'inverse, dans le foie de patients atteints de cancer du foie, les cellules de la masse cancéreuse contiennent du cuivre plus lourd par rapport au tissu sain environnant.
Ce projet a ainsi mis en évidence un lien précédemment inconnu entre le fractionnement istotopique et certains processus qui ont lieu dans les cellules cancéreuses. Ce projet intéresse la biomédecine fondamentale appliquée. Il montre que les isotopes de cuivre dans le sang sont d'excellents biomarqueurs pour quivre le développement du cancer. Il a permis d'expliquer les observations cliniques qui ont conduit le groupe à déposer un brevet en juillet 2014 et à écrire de nombreuses publications.
Cette recherche pourra à l'avenir améliorer le traitement des patients.
L’étude Natural variations of copper and sulfur stable isotopes in blood of hepatocellular carcinoma patients est une première mondiale qui montre tout l’intérêt de l’interdisciplinarité et des collaborations internationales dans la recherche médicale.
Références : Natural variations of copper and sulfur stable isotopes in blood of hepatocellular carcinoma patients Balter V., Nogueira da Costa A., Bondanese V.P., Jaouen K., Lamboux A., Sangrajrang S., Vincent N., Fourel F., Télouk P., Gigou M., Lécuyer C., Srivatanakul P., Bréchot C., Albarède F., Hainaut P. (2015) Proceedings of National Academy of Sciences USA. January 12, 2015, doi: 10.1073/pnas.1415151112.
Les mesures effectuées dans l'équipe ont permis d'identifier que le cuivre (Cu) dans le sérum sanguin de patients atteints de certains type de cancer, est isotopiquement plus léger que chez les donneurs sains. A l'inverse, dans le foie de patients atteints de cancer du foie, les cellules de la masse cancéreuse contiennent du cuivre plus lourd par rapport au tissu sain environnant.
Ce projet a ainsi mis en évidence un lien précédemment inconnu entre le fractionnement istotopique et certains processus qui ont lieu dans les cellules cancéreuses. Ce projet intéresse la biomédecine fondamentale appliquée. Il montre que les isotopes de cuivre dans le sang sont d'excellents biomarqueurs pour quivre le développement du cancer. Il a permis d'expliquer les observations cliniques qui ont conduit le groupe à déposer un brevet en juillet 2014 et à écrire de nombreuses publications.
Cette recherche pourra à l'avenir améliorer le traitement des patients.
L’étude Natural variations of copper and sulfur stable isotopes in blood of hepatocellular carcinoma patients est une première mondiale qui montre tout l’intérêt de l’interdisciplinarité et des collaborations internationales dans la recherche médicale.
Références : Natural variations of copper and sulfur stable isotopes in blood of hepatocellular carcinoma patients Balter V., Nogueira da Costa A., Bondanese V.P., Jaouen K., Lamboux A., Sangrajrang S., Vincent N., Fourel F., Télouk P., Gigou M., Lécuyer C., Srivatanakul P., Bréchot C., Albarède F., Hainaut P. (2015) Proceedings of National Academy of Sciences USA. January 12, 2015, doi: 10.1073/pnas.1415151112.