Les chercheurs en résidence au Collegium de Lyon en 2024-25 ont fait leur rentrée

Le Collegium de Lyon accueille des chercheurs internationaux pour une résidence d'un ou deux semestres, afin de mener à bien un projet de recherche original dans un cadre privilégié, tout en s'intégrant aux réseaux de recherche sur le site Lyon Saint-Étienne.

La présentation de la promotion 2024-25 des chercheurs du Collegium s'est tenue le 4 novembre 2024, en présence de Gabriele Fioni, Recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, et de Nathalie Dompnier, Présidente de la ComUE Université de Lyon.

Tous les chercheurs en résidence pour l'année universitaire ont brillamment relevé le défi d'une présentation de leur projet de recherche en 280 secondes, devant un public nombreux composé de représentants et de membres des établissements de la ComUE.

La 17e promotion du Collegium de Lyon recouvre une dizaine de disciplines, pour lesquelles les chercheurs travailleront en étroite collaboration avec 10 laboratoires du site de Lyon Saint-Étienne. Les chercheurs sont issus du monde entier : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Brésil, États-Unis, Égypte, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni.
 

Les thématiques de recherche des chercheurs 2024/2025 :

• Luciano De Figueiredo Borges, biologiste brésilien (Étude des modifications cellulaires et tissulaires dans les maladies dégénératives), séjour de 4 mois, Institut de Biologie de Chimie des Protéines.
• Patience Epps, linguiste américaine (Formes de discours ésotériques en Amazonie : nouvelles perspectives sur la diversité linguistique), laboratoire Dynamique du Langage.
• Alberto Frigo, philosophe italien (La vie entre deux : la philosophie moderne et l’invention du sentiment de mortalité (1580-1778)), séjour de 4 mois, IRPHIL, dans le cadre d’une collaboration avec le LabEx COMOD.
• Tommaso Giordani, historien italien (Solidarisme et Catholicisme social : interactions, réseaux, discours (1880-1914)), laboratoires LARHRA et Triangle.
• Ian Goh, chercheur britannique en littérature latine (Le rôle de la fermière (vilica) dans le livre 12 du De Re Rustica de Columelle), laboratoire HiSoMA.
• Magdi Guirguis, historien égyptien (Au-delà de la société islamique : les chrétiens non dhimmis dans l'Égypte ottomane), laboratoire LARHRA.
• Svetla Koleva, sociologue bulgare (Théorie non hégémonique et espaces post-occidentaux de production de savoirs scientifiques : le cas des sociologies de l’Europe centrale et de l’Est), laboratoire Triangle.
• Lena Magnone, historienne franco-polonaise (Hélène Deutsch et la transformation de la psychanalyse), IHRIM.
• Katherine McDonough, historienne britannique (Map Text: Text on Maps as Humanities Datas), séjour de 3 mois, ICAR.
• Shawn Mc Hale, historien américain (Violence, paix et engagements vietnamiens avec le bouddhisme « originel » en Asie, 1900-1989), Institut d’Asie Orientale.
• Peter Niesen, professeur de théorie politique allemand (Le pouvoir constituant peut-il être divisé ? Pouvoir Constituant Mixte et Autorité Publique dans les Ordres Contestés), séjour de 6 mois, IRPHIL.
• Tiago Pirès Marques, chercheur portugais spécialisé dans l'histoire de la psychiatrie et de la santé mentale (La santé mentale à la recherche du « social »), séjour de 3 mois, IHRIM.
• Arno Riedl, économiste autrichien (Comment l'incertitude contextuelle façonne les préférences sociales : preuves comportementales et neuronales), GATE Lyon Saint-Étienne.

Plus d’informations sur le site du Collegium de Lyon