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Prix de la Jeune Recherche : Trois projets lauréats pour l'édition 2024

Le 8 octobre 2024

Cérémonie Prix Jeune Recherche 2024 - Hôtel de Ville de Lyon © Université de Lyon
Cérémonie Prix Jeune Recherche 2024 - Hôtel de Ville de Lyon © Université de Lyon

Comme chaque année, la Métropole et la Ville de Lyon, en partenariat avec la ComUE Université de Lyon, ont décerné le Prix de la Jeune Recherche. Pour cette édition 2024, trois projets ont été lauréats parmi une quarantaine de candidatures. Les jeunes chercheurs ont reçu leur prix de 5 000 euros lors de la cérémonie organisée le 8 octobre à l’Hôtel de Ville de Lyon, conjointement au lancement métropolitain et départemental de la Fête de la science 2024.

LE PRIX DE LA JEUNE RECHERCHE

Le Prix de la Jeune Recherche, actuellement porté par la Métropole de Lyon et créé par la Ville de Lyon, vise d'une part à valoriser l’excellence de la recherche fondamentale et appliquée des laboratoires de l’Université de Lyon, mais aussi à mettre en lumière ses jeunes docteurs. Pour cette édition, une quarantaine de jeunes chercheurs et chercheuses ont présenté leurs candidatures.

Cette année, les jeunes chercheurs ont travaillé sur les thématiques « Santé et sciences de la vie », « Sciences exactes », et « Sciences humaines et sociales ». Un prix « Coup de cœur du jury » a également été décerné sur la thématique « Enjeux et défis sociétaux ».


LES LAURÉATES ET LAURÉATS 2024

  • Prix Santé et Sciences de la Vie : Marine MONDINO, 35 ans
    Actuellement postdoctorante au Centre de recherche en neurosciences de Lyon, ses recherches se situent à l’interface des neurosciences et de la psychiatrie. Ses travaux portent sur les processus cognitifs permettant de distinguer l’imagination de la réalité.
    Ainsi, elle s’intéresse plus spécifiquement aux circuits cérébraux pouvant dysfonctionner et mener à l’expérience d’hallucinations auditives, fréquentes chez les patients atteints de schizophrénie.
    Impliquée et reconnue par la communauté nationale et internationale dans le domaine de la stimulation cérébrale non invasive, Marine œuvre également à la diffusion de ses recherches auprès du grand public par sa participation à la Semaine du Cerveau, à des cinés-débats ou encore auprès des collégiens comme référente scientifique dans le cadre d’un projet scolaire.
     
  • Prix Sciences Exactes : William de Rezende Locatel, 31 ans
    Après une thèse de doctorat soutenue à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et une expérience au Danemark, William est revenu à Lyon comme ingénieur de recherche à l’IFPEN. Il travaille sur la conversion de la biomasse pour produire des bio-huiles avec un traitement catalytique intégré pour en améliorer la qualité. Il a contribué à mettre en avant les atouts et connaissances de son laboratoire – l’IRCELYON – au niveau européen et international grâce à ses publications, participations à des colloques et articles de vulgarisation. Ses recherches sont en adéquation avec les objectifs de réduction de la consommation énergétique des procédés de l’industrie.
     
  • Prix Sciences Humaines et sociales : Anne-Céline Callens, 35 ans
    Actuellement maitresse de conférences en sciences de l’art à l’Université Jean Monnet Saint-Étienne, Anne-Céline développe des recherches en études visuelles et plus spécifiquement sur la création publicitaire de l’entre-deux-guerres (édition, graphisme et photographie), l’avant-garde photographique, la photographie de commande et les archives photographiques. Son intérêt porte particulièrement sur la valorisation de fonds patrimoniaux non exploités. Outre la participation à des actions de médiation scientifique, Anne-Céline est impliquée dans des projets d’expositions sur les représentations photographiques du travail et de l’industrie.

Un Prix Coup de coeur du jury a également été remis à Sarah Souheil Gebai, 32 ans.
Lors de sa thèse de doctorat en mécanique à l’ENTPE, Sarah a étudié la possibilité de contrôler le tremblement au niveau des doigts par amortisseurs à masse cordée. Les troubles neurologiques peuvent entraîner des tremblements involontaires des mains, pieds ou de la tête chez des patients, notamment âgés, avec des risques associés de chutes ou dans l’exécution de tâches quotidiennes. Par ailleurs, Sarah développe actuellement un projet de création d’entreprise avec la SATT PULSALYS.


Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche sont confrontés, en particulier aujourd’hui, à la question de l’attractivité des métiers de la recherche et notamment du doctorat. Valoriser l’engagement et les réussites des jeunes chercheurs permet à la fois de mettre en lumière des travaux d’exception et d’inspirer les jeunes générations. Ce prix de la jeune recherche est donc porteur de ce message : la recherche est un métier passionnant et un métier d’avenir ».
Nathalie Dompnier, présidente de la ComUE Université de Lyon.